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Arcadia

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Commentaire d’Arcadia à propos de l’article « Les deux enfants« 

 

« La question de savoir « qui sommes-nous » me parait tout à fait en lien direct avec celle du libre arbitre.
N’est en effet fondamentalement libre que celui qui se connait lui-même, qui prend conscience qu’il a le choix, qui existe par lui-même sans plus avoir besoin du regard des autres – mais dans le respect des autres – pour poser des actes et des choix.
Cela dit, je pense que cette prise de conscience de cet état de liberté propre à l’homme est le fruit d’expériences et d’un conditionnement social – et j’ajouterais familial et culturel.
Le libre arbitre n’est-il pas à mettre en regard avec ce conditionnement qui serait, d’une certaine façon, un passage obligé, une étape nécessaire vers le libre arbitre (voy. l’équilibre des forces)?
L’apprentissage de règles, de lois, de valeurs me parait fondamental et structurel dans la construction de chacun, car comment respecter l’autre si l’on n’a pas appris nos propres limites et les règles de bases? Et comment vivre dans notre société sans connaissance de cause?
Maintenant, si c’est une forme de conditionnement, ce ne doit surtout pas le rester car c’est finalement en étant capable de confronter une règle à une autre, un interdit à un autre, un savoir à un autre que l’on acquiert l’esprit critique et donc une forme de liberté…
Par ailleurs, une règle n’est pas établie uniquement pour interdire et imposer. Elle est aussi là pour garantir de cette liberté. Et elle ne sera respectable (et non abrutissante), c’est vrai, que si elle a une valeur. Encore faut-il pour cela préserver l’être de désir qu’est l’homme, en étant à l’écoute de son ressenti le plus profond (à condition d’en être encore capable…).
Si, pour moi, le libre arbitre est une philosophie plus qu’attrayante, une vision riche de l’humanité, une croyance profonde, et -pourquoi pas- une forme de religion (si l’on considère une religion comme l’expression d’une croyance en un Dieu qui serait ici la part divine qui se trouverait en tout homme et non supérieurement à lui), le « passage à l’acte » ne coule pas toujours de source…
Je pense qu’on a tous des personnalités différentes qui sont le fruit de chemins et d’expériences différentes auxquelles nous tentons de donner un sens, que chacun nous devons nous « approprier » cette liberté, en faire l’expérience pour que se dégage le « sens ». Et l’on en revient à la question essentielle « Connais-toi toi-même » pour reprendre les termes de Platon… « Arcadia

 

Merci Arcadia pour ta réaction,


Je trouve ta vision, selon moi, très juste et très sage…
Si tu es d’accord, je t’invite à compléter ta réaction en donnant ton point de vue à la même question mais posée différemment:

Qui est « l’Homme »?
Merci…

pensamiento creativo

 

« Qui est l' »Homme »?

Un être « évolué », de « progrès » par rapport à d’autres espèces vivantes (connues) que constituent les espèces animales. Cela parait logique et pourtant pas si naturel…
Le monde qui nous entoure, dans lequel nous vivons nous apparait de plus en plus déjanté; c’est un constat, c’est du vécu. Comme s’il devenait étranger à lui-même, à nous-mêmes, puisque c’est le monde des humains qui est pointé, le monde des hommes,mais c’est quoi être humain?
Aujourd’hui,on se félicite de quelqu’un lorsqu’il est « humain », d’une entreprise lorsqu’elle est « humaine ». Comme si les hommes étaient capables d’être des « non-hommes », qui matérialisent tout, ou comme si l’homme n’utilisait pas toutes ses capacités d’homme, toute sa complexité humaine, toute sa richesse.
Cela veut-il pour autant dire que l’homme ne peut dépasser ce fond animal et bestial animé par la loi du plus fort à tout prix,et donc au prix de la vie des autres pour sauver la sienne? Comment se fait-il que l’homme doté de raison, de jugement, d’humour, et donc de distanciation continue de développer tant d’animosité et n’arrive plus à être humain?
Les évènements dramatiques que sont les attentats à la vie des gens ou à leur intégrité physique et psychologique sont loin d’être rassurants sur la nature humaine dont on se demande encore ce qu’elle a d' »Homme ». Et pour cause, puisque ces attentats sont alors attribués à quelque chose de supérieur (un Dieu par exemple) ou d’extérieur à lui (un inconscient plus fort que le conscient dans les cas de folie par exemple).
Pas si simple pour l’homme de gérer son rapport au milieu qui l’entoure, entre quête de liberté et appartenance, entre pulsion de vie et pulsion de mort.
L’homme a du mal à se regarder lui, à être son propre juge, son propre arbitre (et l’on en revient au libre arbitre). C’est vrai qu’il y a une tendance à aller chercher des causes étrangères à soi; mais c’est moins propre à soi, c’est moins humain, c’est moins riche… A la fois, c’est « humain » – pour reprendre une expression courante – car l’homme n’est pas qu’un être de raison, c’est aussi un être de coeur, sensitif, sensible, avec ses émotions positives et ses émotions négatives issues de ses différentes expériences, qu’il tente de gérer dans son rapport à lui-même et à son milieu.
L’homme est un être relationnel, qui ne peut survivre seul. C’est un être de rencontre.
L’homme est certes capable du pire, mais, personnellement, j’ai envie de croire et de vivre qu’il est surtout capable du meilleur. Il a une âme, il est doté d’esprit. Il est donc capable de spiritualité, il est capable d’amour(mais l’homme n’use pas toujours de ses capacités). Et c’est là que se trouve l’évolution, car il y a progrès. Le monde a évolué. L’homme veut toujours aller plus loin. Il y a donc bien quelque chose, une force qui le pousse à cela. Encore faut-il qu’il s’y ouvre… » Arcadia

Merci Arcadia,

J’aime beaucoup ton texte et plus particulièrement ce passage:
« …Aujourd’hui,on se félicite de quelqu’un lorsqu’il est « humain », d’une entreprise lorsqu’elle est « humaine ». Commme si les hommes étaient capables d’être des « non-hommes », qui matérialisent tout, ou comme si l’homme n’utilisait pas toutes ses capacités d’homme, toute sa complexité humaine, toute sa richesse… »

Une Réponse

  1. C’est un texte qui selon moi mérite beaucoup d’attention. Il est spontané et il exprime un ressenti très pur…

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