La légende du verre d’eau
« Une psychologue marchait vers le podium tout en enseignant la gestion du stress à une audience avertie. Comme elle a soulevé un verre d ’eau, tout le monde s ’attendait à question du « verre à moitié vide ou à moitié plein ». Au lieu de cela, avec un sourire sur son visage, elle demanda: «Combien pèse ce verre d ’eau? »
Les réponses entendues variaient de 8 onces à 20 onces
Elle a répondu: «Le poids absolu n ’a pas d ’importance. Cela dépend de combien de temps je le tiens. Si je le tiens pendant une minute, ce n ’est pas un problème. Si je le tiens pendant une heure, j ’aurai une douleur dans mon bras. Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras se sentira engourdi et paralysé. Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, le plus lourd, il devient. » Elle a poursuivi: «Le stress et les inquiétudes dans la vie sont comme ce verre d ’eau.
Pensez-y pendant un moment et rien ne se passe. Pensez-y un peu plus longtemps et ils commencent à faire mal. Et si vous y pensez toute la journée, vous vous sentez paralysés – incapable de faire quoi que ce soit ».
Penser à déposer le verre. »
-Auteur inconnu
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euh …. page introuvable me dit-on … :-)
Le 05/07/2013, « Gnothi Seauton (Connais-toi,
Sorry ;) Erreur de publication corrigée. Bonne lecture ;)
Merci beaucoup :-)
Bonjour Gnothi
J’aime bien cette histoire car je trouve qu’elle illustre bien le coût de nos pensées négatives, leur puissance et leur pouvoir sur notre bien-être intérieur.
Elle m’apprend que je ne dois pas sous-estimer même une toute petite pensée négative en me disant « ce n’est rien du tout ».
Par contre, qu’en fait-on, de nos pensées négatives?
Que proposes-tu?
Bonjour Lénah,
A travers mon expérience et mes lectures, j’ai appris à « observer » mes pensées négatives pour éviter de m’identifier à elles. Je n’essaye donc plus de les chasser. Cet exercice qui consiste à se placer comme spectateurs de ses propres pensées, permet de désamorcer leur effet compulsif. Ensuite, naturellement, nous pouvons orienter notre attention sur le moment présent et la pensée disparait comme elle est venue sans même que nous nous en rendions compte…
Chasser ses pensées négatives, c’est comme demander à quelqu’un de ne pas penser à une orange. Il pensera à une orange même si vous lui avez demandé de ne pas le faire… Par contre, si vous ne voulez pas qu’il pense à une orange, demandez-lui de penser à une pomme…
Je propose donc 2 choses :
– Observer ses pensées sans s’identifier : je ne suis pas mes pensées.
– Porter son attention sur autre chose et idéalement, le moment présent… Il existe une multitude d’évènements petits ou grands, stimulant nos sens sur lesquels nous pouvons porter notre attention. Notre corps et à lui seul est une source d’évènement sur lequel porter notre attention : notre respiration, les battements de notre cœur, la sensation de chacune de nos cellules…
Merci Gnothi,
Je partage ton point de vue, je voulais connaître ta position, pour avoir fait pendant très longtemps l’erreur d’essayer de remplacer des pensées négatives par des positives.
C’est hélas ce conseil qu’on trouve souvent dans des techniques New Age ou de développement personnel et qui peuvent faire du tort, car « ce à quoi on résiste, persiste ».
En plus, cela est une bonne fabrique à culpabilité et à rejet de soi, d’ailleurs, je préfère parler de pensées limitantes que négatives, qui est un,jugement.
Quand on s’identifie aux pensées que d’autres pensées en nous jugent « mauvaises », quels conflits!
Ce qui m’a beaucoup aidée, c’est d’apprendre à accueillir mes pensées que je jugeais négatives en les regardant avec une curiosité bienveillante. Dans cette distance qui se crée, leur réalité et force s’évaporent tout seul, comme tu le dis. J’ai beaucoup appris ainsi sur le fonctionnement du mental.
Je t’embrasse