• Gnothi Seauton
  • "Les moyens peuvent être comparés à une graine et la fin à un arbre ; et il existe le même rapport intangible entre les moyens et la fin qu'entre la graine et l'arbre." Gandhi

  • « Les obstacles sont ces choses effrayantes que vous apercevez quand vous quittez votre but des yeux. » Hannah More

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    Gnothi Seauton
  • Le Guerrier Pacifique

  • Tout changement de vie est la conséquence d'un changement de conscience où le lâcher-prise et l'amour de soi sont les clés.

  • Tirage tarot

    Tarot
  • « L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. » Gandhi

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  • meditation

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    Bouddha

  • Nouvelle Terre

Apprentissage et vie

« Apprendre à un enfant à ne pas marcher sur une chenille est aussi précieux pour l’enfant que pour la chenille. » 

Bradley Miller

Education

Nos enfants n’apprennent rien de nos paroles, rien de nos discours moralisateurs…

Nos enfants apprennent de ce que nous sommes…

(Le conditionnement social)

Demande à l’enfant qui est en toi.

La métaphore du partage de « poux » reste la cerise sur le gâteau…

Peut importe ce qu’elle dit, ce qui importe, c’est qu’elle veut se sentir vivre ! Elle veut être en accord avec ce qu’elle ressent. Alors quand ce qu’elle voit ne correspond pas à ce qu’elle ressent, elle se pose des questions. Elle interroge le Dieu qui en elle…

La petite fille :

« – Si on aime quelqu’un, pourquoi on le quitterait? »

 » – Moi personne ne m’a expliqué ça… »

S’aimer avant tout

pensamiento creativo

Avez-vous déjà pris l’avion?

Avant le décollage, une ou un steward explique les règles de sécurité et notamment celles qui concernent le masque à oxygène. Le steward explique qu’en cas de besoin, des masques tombent automatiquement du plafond et qu’il suffit de les mettre. Mais le steward insiste toujours sur une particularité de cette règle. Il explique que pour les passager accompagnés d’enfant, il faut impérativement que les parents mettent leur masque à oxygène avant de le mettre aux enfants!

C’est important de préciser cela car, instinctivement, on aurait tendance à vouloir d’abord le mettre à ses enfants. C’est un réflexe noble que celui de vouloir prémunir ceux qu’on aime avant soit-même…

Le seul problème en essayant de mettre le masque aux enfants avant nous-même, c’est que nous risquons de nous asphyxier avant de pourvoir le placer correctement à nos enfants. A ce moment là, les enfants seront livrés à eux-même et périront à leur tour faute de n’avoir pu mettre le masque…

Dans la vie, c’est exactement la même chose. Nous devons pouvoir nous prémunir nous même avant de pourvoir être soutenant pour notre entourage. Nous devons pouvoir respirer avant de pouvoir faire respirer les autres. Nous devons nous enrichir avant de pouvoir partager…

C’est une attitude saine que celle de s’occuper de nous avant les autres. Celles et ceux qui essayeront de faire autrement risquent l’asphyxie avant d’avoir pu faire don d’eux-même..

Tout le bien que vous vous octroyez deviendra un puits de richesse que vous pourrez partager ensuite!

Aimez vous d’abord et avant tout !

Grandir

pensamiento creativo

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.

Un Cartésien se pencha et lui dit : « Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».

Un spiritualiste le vit et dit : « Vous avez dû commettre quelque péché ».

Un scientifique calcula la profondeur du trou.

Un journaliste l’interviewa sur ses douleurs.

Un yogi lui dit : « Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».

Un médecin lui lança 2 comprimés d’aspirine.

Une infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.

Un thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.

Une pratiquante de la pensée positive l’exhorta : « Quand on veut, on peut ! »

Un optimiste lui dit : « Vous avez de la chance: vous auriez pu vous casser une jambe ».

Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d’empirer ».

Puis un enfant passa, et lui tendit la main…

“La croissance ne se fait pas de bas en haut mais de l’intérieur vers l’extérieur” Franz Kafka

Vos enfants

Une femme qui tenait un bébé sur son sein dit, Parle-nous des Enfants. Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont fils et filles du désir de Vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, Et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez loger leur corps mais non leurs âmes, Car leur âmes habitent la demeure de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer de leur ressembler, mais n’essayer pas qu’ils vous ressemblent. Car la vie ne retourne pas en arrière ni ne s’attarde à hier.

Vous êtes les arcs qui projettent vos enfants telles des flèches vivantes. L’Archer voit la cible sur le chemin de l’infini, et Il vous courbe avec toute Sa force pour que Ses flèches aillent vite et loin. Que cette courbure, dans les mains de l’Archer, tende à la joie ; Car comme Il aime la flèche qui vole, Il aime aussi l’arc qui est stable.

Par Khalil Gibran

Une mère

Une mère

une mère,
ça travaille à temps plein,
ça dort un œil ouvert,
c’est d’garde comme un chien,
ça court,
au moindre petit bruit,
ça s’lève au petit jour,
ça fait des petites nuits,

c’est vrai,
ça crève de fatigue,
ça danse à tout jamais,
une éternelle gigue,
ça reste,

au prés de sa couvée,
au prix de sa jeunesse,
au prix de sa beautée

une mère,
ça fait ce que ça peut,
ça ne peut pas tout faire,
mais ça fait de son mieux

une mère,
ça calme des chamailles,
ça peigne d’autres cheveux
que sa propre broussaille

une mère,
c’est plus comme les autres filles,
ça oublie d’être fière,
ça vit pour sa famille,

une mère,
ça s’confine au bercaille,
c’est prit comme un noyaux dans le fruit de ses entrailles,

une mère,
c’est là qu’ça nous protège,
avec les yeux plein d’eau,
les cheveux plein de neige,

une mère,
à un moment ça s’courbe
ça grince quand ça s’penche
ça n’en peut plus d’être lourde

ça tombe,
ça se brise une hanche,
puis rapidement ça sombre,
c’est son dernier dimanche,

ça pleure,
et ça fond à vue d’œil
ça atteind la maigreur
des plus petits cercueils

oh bien-sure,
ça veut revoir ensemble,
toute sa progéniture,
entassée dans sa chambre,
et ça fait,
semblant d’être encore forte,
jusqu’à s’que son cadet,
ait bien refermé la porte,

et lorsque,
toute seule ça se retrouve,
ça attend dignement,
que le firmament s’entrouvre,
et puis, là,
ça se donne le droit,
de fermer pour une fois,
les deux yeux à la fois,

une mère,
ça devrait pas partir,
mais on y peut rien faire,
mais on y peut rien dire,

Lynda Lemay

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Pour les jeunes parents

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« …La peine est une émotion naturelle. C’est la part de toi qui te permet de dire à Dieu quand tu ne veux pas ; d’exprimer – de pousser, de propulser – la tristesse en toi lorsque tu éprouves une forme quelconque de perte. Ce peut être aussi bien la perte d’un être aimé, que la perte d’un verre de contact.
Lorsqu’on vous permet d’exprimer votre peine, vous vous en débarrassez. Les enfants à qui on permet d’être triste lorsqu’ils le sont, arrivent à l’âge adulte en ayant une attitude très saine envers la tristesse et, par conséquent, passent très rapidement à travers elle.
Les enfants auxquels on dit : « voyons, voyons, ne pleure pas », ont de la difficulté à pleurer une fois devenus adultes. Après tout, on leur a appris toute leur vie à ne pas le faire. Pourtant, ils répriment leur peine.
La peine continuellement réprimée devient donc de la dépression chronique, une émotion qui n’est pas du tout naturelle.
À cause de cette dépression chronique, des gens ont même tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés.

La colère
est une émotion naturelle. C’est l’outil qui vous permet de dire : « Non, merci. » Elle n’a pas à être offensante et ne doit jamais nuire à personne.
Lorsqu’on permet aux enfants d’exprimer leur colère, ils arrivent à l’âge adulte en ayant une attitude très saine à cet égard et dépassent donc habituellement très vite leur colère.
Les enfants à qui on a fait sentir que la colère n’est pas correcte – qu’il est mauvais de l’exprimer, et qu’en fait, ils ne devraient même pas la ressentir – auront de la difficulté, devenus adultes, à être en contact avec leur colère d’une façon approprié.
La colère sans cesse réprimée devient de la rage, une émotion qui n’est aucunement naturelle.
À cause de la rage, des gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés.

L’envie est une émotion naturelle. C’est l’émotion qui fait qu’un enfant de cinq ans souhaite pouvoir atteindre la poignée de la porte comme le fait sa sœur – ou monter sa bicyclette. L’envie est une émotion naturelle qui vous amène à vouloir refaire une chose ; à fournir plus d’effort ; à continuer à lutter jusqu’à ce que vous y arriviez. Il est très sain et très naturel d’être envieux. Lorsqu’on permet aux enfants d’exprimer leur envie, ils arrivent à l’âge adulte en ayant une attitude très saine à cet égard et dépassent très rapidement leur envie.
Les enfants auxquels on fait sentir que l’envie n’est pas correcte – qu’il est mal de l’exprimer, et qu’en réalité, ils ne devraient même pas la ressentir – auront de la difficulté, une fois devenus adultes, à être en contact avec leur envie d’une façon juste.
L’envie continuellement réprimée devient de la jalousie, une émotion pas du tout naturelle.
À cause de la jalousie, des gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays sont tombés.

La peur
est une émotion naturelle. Tous les bébés naissent avec seulement deux peurs : la peur de tomber et la peur des bruits forts. Toutes les autres peurs sont des réactions acquises par l’enfant, dans son entourage et, développées par ses parents. Le but de la peur naturelle est de permettre à l’individu d’intégrer un peu de prudence. La prudence est un outil qui aide à garder le corps en vie. C’est une excroissance de l’amour. L’amour de soi.
Les enfants à qui on fait sentir que la peur n’est pas correcte- qu’il est mal de l’exprimer, et qu’en réalité, ils ne devraient même pas la ressentir – auront de la difficulté, une fois devenus adultes, à être en contact avec leur peur de façon appropriée.
La peur continuellement réprimée devient de la panique, une émotion qui n’est pas du tout naturelle.
À cause de la panique, des gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés.

L’amour
est une émotion naturelle. Lorsqu’on laisse un enfant l’exprimer et le recevoir normalement et naturellement sans limites ni condition, sans inhibition ni gêne, il n’exige rien d’autre. Car la joie de l’amour exprimé et reçu de cette façon se suffit à elle-même. Mais l’amour conditionné, limité, faussé par les règles et les règlements, les rituels et les restrictions, maîtrisé, manipulé et retenu, n’est plus du tout naturel.
Les enfants auxquels on fait sentir que leur amour naturel n’est pas correct – qu’il est mal de l’exprimer, et qu’en réalité, ils ne devraient même pas la ressentir- auront de la difficulté, une fois devenus adultes, à être en contact avec l’amour de façon juste.
L’amour sans cesse réprimé devient de la possessivité, une émotion qui n’est aucunement naturelle.
À cause de la possessivité, de gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés.
Ainsi, les émotions naturelles, lorsqu’elles sont réprimées, produisent des réactions et des réponses qui ne sont pas du tout naturelles. Et chez la plupart des gens, l’ensemble des émotions naturelles sont réprimées. Pourtant, ce sont vos amies. Ce sont vos dons. Ce sont les outils divins avec lesquels vous façonnez votre expérience.
Vous recevez ces outils à la naissance. Ils sont là pour vous aider à négocier la vie… »

« Conversation avec Dieu » de Neale Donald Walsch tome 3

L’enfant et le sage

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Par une belle journée ensoleillée, un sage roulait dans sa voiture, perdu dans de profondes réflexions. Soudain, la voiture s’arrêta. Le sage se pencha au-dehors et aperçu, au milieu du chemin, un petit garçon qui jouait à construire une ville avec des tessons.
Le gamin le regarda , mais ne bougea pas pour dégager le chemin. Le sage lui dit :
– Eh bien, gamin, tu ne veux pas laisser passer ma voiture ?
Le petit bout d’homme le regarda de bas en haut et répondit :
– Je n’y suis pour rien, monsieur. Vous voyez bien que je construis une ville. Et ce n’est
pas au mur d’une ville de s’écarter pour laisser passer une voiture, mais à la voiture de suivre le mur de la ville.
Le sage fut étonné de cette réponse. Il mit pied à terre, s’approcha de l’enfant et lui dit :
– Dis donc, gamin, tu me parais d’une intelligence peu commune pour ton âge !
L’enfant répondit :
– Pourquoi donc ? À l’âge de trois jours, le lièvre court et saute dans les champs.
Pourquoi ne saurais-je pas deux ou trois petites choses à l’âge de sept ans ?
Le sage sourit et demanda :
– Si tu veux, je vais te poser plusieurs questions. Et si tu réponds, je pourrais croire, en
effet, que tu as quelques connaissances.
– Je suis prêt dit l’enfant.
– Dans ce cas, repris le sage, dis-moi quel est le feu qui ne donne pas de fumée ? Quelle
est l’eau où ne vit aucun poisson ? Qu’elle est la montagne qui n’a pas de pierres. Quel est l’arbre sur lequel ne pousse aucune branche ?
L’enfant réfléchi et répondit :
– Le feu du ver luisant n’as pas de fumée. L’eau de source ne contient pas de poissons.
La dune de sable n’a pas de pierres. Sur un arbre pourri, il ne pousse pas de branches.
Le sage écoutait plein d’admiration, les réponses de l’enfant. Mais il n’avait pas eu le temps de placer un mot que les yeux du gamin pétillèrent de malice et qu’il dit :
– Je peux à mon tour vous demander quelque chose ?
– Demande ! répondit le sage.
– Mais à une condition : si vous ne trouvez pas la réponse, vous devez contourner ma ville de tessons.
– Je suis prêt ! dit le sage en souriant.
– Dite-moi combien il y a d’étoiles dans le ciel.
– Mon cher enfant, dit le sage, pourquoi m’interroges-tu sur des choses aussi éloignées
de nous ? Questionne-moi sur quelque chose de plus proche et je te répondrai.
– Eh bien, repris le gamin, dites-moi, s’il vous plaît, combien il y a de poils dans vos
sourcils ?
Le sage se mit à rire. Vraiment, c’est un comble ! Un petit enfant s’était montré plus fin que lui !
Il remonta en souriant dans sa voiture et ordonna au cocher de contourner la ville de tessons que construisait le gamin.

Contes de Chine ( La farandole)