• Gnothi Seauton
  • "Les moyens peuvent être comparés à une graine et la fin à un arbre ; et il existe le même rapport intangible entre les moyens et la fin qu'entre la graine et l'arbre." Gandhi

  • « Les obstacles sont ces choses effrayantes que vous apercevez quand vous quittez votre but des yeux. » Hannah More

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    Gnothi Seauton
  • Le Guerrier Pacifique

  • Tout changement de vie est la conséquence d'un changement de conscience où le lâcher-prise et l'amour de soi sont les clés.

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    Tarot
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    Bouddha

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Education

Nos enfants n’apprennent rien de nos paroles, rien de nos discours moralisateurs…

Nos enfants apprennent de ce que nous sommes…

(Le conditionnement social)

Vos enfants

Une femme qui tenait un bébé sur son sein dit, Parle-nous des Enfants. Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont fils et filles du désir de Vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, Et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez loger leur corps mais non leurs âmes, Car leur âmes habitent la demeure de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer de leur ressembler, mais n’essayer pas qu’ils vous ressemblent. Car la vie ne retourne pas en arrière ni ne s’attarde à hier.

Vous êtes les arcs qui projettent vos enfants telles des flèches vivantes. L’Archer voit la cible sur le chemin de l’infini, et Il vous courbe avec toute Sa force pour que Ses flèches aillent vite et loin. Que cette courbure, dans les mains de l’Archer, tende à la joie ; Car comme Il aime la flèche qui vole, Il aime aussi l’arc qui est stable.

Par Khalil Gibran

Une mère

Une mère

une mère,
ça travaille à temps plein,
ça dort un œil ouvert,
c’est d’garde comme un chien,
ça court,
au moindre petit bruit,
ça s’lève au petit jour,
ça fait des petites nuits,

c’est vrai,
ça crève de fatigue,
ça danse à tout jamais,
une éternelle gigue,
ça reste,

au prés de sa couvée,
au prix de sa jeunesse,
au prix de sa beautée

une mère,
ça fait ce que ça peut,
ça ne peut pas tout faire,
mais ça fait de son mieux

une mère,
ça calme des chamailles,
ça peigne d’autres cheveux
que sa propre broussaille

une mère,
c’est plus comme les autres filles,
ça oublie d’être fière,
ça vit pour sa famille,

une mère,
ça s’confine au bercaille,
c’est prit comme un noyaux dans le fruit de ses entrailles,

une mère,
c’est là qu’ça nous protège,
avec les yeux plein d’eau,
les cheveux plein de neige,

une mère,
à un moment ça s’courbe
ça grince quand ça s’penche
ça n’en peut plus d’être lourde

ça tombe,
ça se brise une hanche,
puis rapidement ça sombre,
c’est son dernier dimanche,

ça pleure,
et ça fond à vue d’œil
ça atteind la maigreur
des plus petits cercueils

oh bien-sure,
ça veut revoir ensemble,
toute sa progéniture,
entassée dans sa chambre,
et ça fait,
semblant d’être encore forte,
jusqu’à s’que son cadet,
ait bien refermé la porte,

et lorsque,
toute seule ça se retrouve,
ça attend dignement,
que le firmament s’entrouvre,
et puis, là,
ça se donne le droit,
de fermer pour une fois,
les deux yeux à la fois,

une mère,
ça devrait pas partir,
mais on y peut rien faire,
mais on y peut rien dire,

Lynda Lemay

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Tu seras un homme mon fils

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Tu seras un homme, mon fils.

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir
Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir.

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre.

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter les sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot.

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi.

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître
Penser, sans n’être qu’un penseur.

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant.

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front.
Si tu peux conserver ton courage et ta tête,
Quand tous les autres la perdront.

Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling

Le conditionnement social

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Via nos parents, l’école et les médias, on nous transmet de génération en génération un savoir.
Nous sommes pour la plupart, persuadé d’être acteurs dans la société. Et nous avons raison parce ce n’est pas l’acteur qui dirige le film. L’acteur est bien payé et joue très bien son rôle.

Quel effet cela ferait-il d’être acteur, réalisateur et producteur à la fois? Quel effet cela ferait-il de pouvoir nous approprier complètement le film de notre vie?

Il est des choses qui paraissent évidentes mais qui, en y réfléchissant, ne le sont peut-être pas.
Réfléchir, non pas avec son savoir (comme acteur) mais plutôt, avec son ressenti le plus profond. Considérons le savoir comme l’expérience d’une tierce personne dont on va tirer des conclusions. Mais, de grâce, n’oublions pas de tirer des conclusions. C’est à dire, qu’il faut observer, critiquer, remettre en question les conclusions déjà proposées et peut-être même réitérer l’expérience en cas de doute.

Deux règles suffisent:

Ne jamais atteindre à l’intégrité morale ou physique de nos semblables (considérons l’autre comme une partie fragile de nous même)(considérons aussi que nous faisons partie, nous-même, de nos semblables). Entretenir l’environnement dans lequel nous vivons.

Ces règles sont simples et quiconque prétend ne pas les comprendre ou les interprète de telle manière à les contourner, se ment à lui-même. Nous savons tous au fond de nous-même ce qui serait le meilleur pour nous. Dès le moment où nous avons cette connaissance, nous savons ce qui est le meilleur pour autrui.
Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent. Et donne aux autres ce que tu aimerais recevoir de leur part. N’attends rien en retour autant que tu n’attendras jamais de ta propre main qu’elle te remercie de lui avoir mis un gant pour la protéger.

Ne croyez pas les individus, fiez-vous aux enseignements ; ne croyez pas les mots, fiez-vous au sens ultime, ne croyez pas l’intellect, fiez-vous à la Sagesse. Bouddha